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Denis Agenet & Nolapsters (F)
Blues - TEXTE FRANCAIS
Château d'Oupeye (10-09-2024)

reporter & photo credits: Paul Jehasse

info band: Denis Agenet & Nolapsters
info club:
Château d'Oupeye

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Après une quinzaine d'années avec la formation BAD MULES qui lui permettra de remporter le Blues Challenge français en 2016, il ira donc faire une nouvelle incursion à l'IBC de Memphis, qui sera suivie d'une petite tournée dans le Mississippi.

De nombreux voyages aux Etats Unis, notamment en Floride pour accompagner ses amis de longue date, Josh Miller, Karl W.Davis ou encore Jim Mac Kaba, mais aussi à New Orleans à plusieurs reprises, lui permettront d'approfondir cette culture pour les musiques Afro-américaines.
De nombreuses participations à des albums, dont 6 avec Bad Mules, et l'honneur d'avoir pu enregistrer sous la coupe de Blaise Barton et Dave Specter, au Joy Ride Studio de Chicago en 2017, pour l'album de ses compères Jennifer Milligan et Pascal Fouquet (Lil Red & the Rooster).


Avec un répertoire puisé chez de fabuleux artistes de NOLA Des reprises des années 40 à 60, la majorité du set est à présent axé sur les compositions de Denis, et avec toujours cette énergie scénique qui caractérise Nolapsters.

Denis, accompagnant lui même très régulièrement de nombreux artistes américains en Europe et outre Atlantique notamment ici dernièrement à Oupeye avec James Armstrong (Mac Arnold, Omar Coleman, Tom Holland, Barrelhouse Chuck, Jonn Del Toro Richardson, Johnny Nicholas, Dave Gross, Wanda Johnson, Jimmy Burns, CW Ayon, Chris Ruest, Nathan James...etc..) (Source Nolapsters)

Ce soir Denis était accompagné de Ben Bridgen aux claviers, Alexis Bertin aux saxophones, Thomas Aubé à la guitare et de Igor Pichon à la contrebasse. Après avoir fait plus de 8 heures de route, depuis Nantes , pour venir performer chez nous, ils venaient aussi pour nous faire découvrir leur dernière plaque «  Peace of Land » réalisé en grande partie en crowdfunding. Leur répertoire transpire la musique qui sent bon la Nouvelles Orléans, le jazz parfois le rockabilly et montre toute la technique musicale dont ils sont capables.

Le premier morceau nous y plonge avec « Rub a Dub »(Sonny Boy Williamson II) où la façon dont Denis à le pouvoir de s’approprier une reprise de Sean Costello; super début. « Reefer Man » met en avant le saxophone et la guitare, (I’m so Blues…). « That What I Do » Chou bidou wahhh, NOLA en point de mire. “My First Xmas Alone” (intro au clavier), nous montrent que nous approchons irrémédiablement des fêtes de fin d’année. L’ambiance est toujours à la fête musicalement. Nos fesses se trémoussent sur nos sièges et l’envie de danser est présente. « The Shelter » et oui on a envie de danser dans la rue ce soir.

Une petite dédicace à une ancienne tournée allemande avec Jonn Del Toro Richardson où Denis à littéralement sauvé un poulet emballé sous cellophane «  Chicker Rescue ». (Denis remercie aussi ici Dr MacArnold pour la petite intro qu’il a glissé sur leur disque. Attention les gars c’est ici qu’il faut conclure, dernière occasion, sur le morceau «She’s My Fire Girl. On revient à NOLA avec « I’m The One »(Gary Primich)…( Come on talk to me…), accompagné d’un beau solo de Ben. Ensuite une rareté « Nosey Joe » de Bull Moose Jackson qui nous a quitté déjà en 89. On fini le premier set avec « Were You In My Bed ».

Nos amis sont détermines à nous jouer un bon nombre de compos et commence directement avec « It Don’t Bother You » en nous affirmant que cela va être de la balle et que çà va décoiffé, les solos s’enchaînent au saxophone d’Alexis et à la guitare Fender telecaster de Thomas sans oublié Ben aux claviers. Une petite dédicace de Denis à ses parents avec « Hey Dad ». Let’s go back to the blues avec “Cryin’ Shame” (solo de guitare et claviers).

“Dirty Knave” qu’on peut traduire ici par “Sale Fripon” ou filou, les bois de Denis frappent les contreforts de ses « Toms » pour un effet encore plus rapide du plus bel effet. Et voici leur nouveau single solaire « Earthbound » (let it shine) oui le soleil nous quitte ses deux prochaines semaines mais Denis est plus fort que la météo. On se retrouve dans un morceau très rock ensuite avec « Winky Meli » (I don’t do it…) Enfin une chanson adorée par le bassiste Igor et que Denis et les siens n’ont plus joué depuis un long moment avec « How Long » ; cela me fait penser à une compo de ACE de 1974.

Deux autre morceaux sont encore de la partie dont le magnifique et rapide « My Girl Across Town ». Et nous voici arrivé à l’heure critique de se quitter avec un dernier morceau pour clôturé ce set très enrichissant avec une pensée d’un facteur de l’Everest qui on le croit volontiers ne dois pas avoir du courrier tout les jours et ceci pour montrer que loin de leur chérie les membres du groupe et autres groupes ont bien du mal à penser être dans les bras de leur moitié si lon d’elles parfois, «  Mailman On Everest »

Plébiscité par le public, Denis et les siens nous font un encore après 20 de leur compos déjà prestées, et c’est sur « The Beautiful Sad Song » qu’ils nous jouent pour clôturer cet admirable concert. Représentation pleine de vie et de bonne humeur et qui nous a plongé souvent dans les quartiers de la Nouvelle Orléans, dans leur style si particulier comme le quartier qui me plaît tant , le célèbre « Treme ».

Bravo et bonne route de retour, vivement à se revoir bientôt les amis.